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Elle sourit au micro.
L'autrice Mélikah Abdelmoumen PHOTO : Radio-Canada / Hamza Abouelouafaa
Publié le 15 février 2022

Le concept d'appropriation culturelle est fascinant à étudier. C'est ce qui a interpellé Mélikah Abdelmoumen, qui vient d'écrire un livre après s'être penchée sur la relation d'amitié entre deux auteurs, un Noir et un Blanc : James Baldwin et William Styron.

Baldwin était petit-fils d’esclave et Styron, petit-fils de propriétaire d’esclaves.

Dans les années 1960, le premier a encouragé le second à publier un livre, Les confessions de Nat Turner, qui met de l’avant les confessions d’un esclave noir. La parution a soulevé un tollé à l’époque.

Pour Mélikah Abdelmoumen, cette prémisse a été source d’inspiration et de réflexion. Notamment à la lumière des histoires d’appropriation culturelle qui ont marqué l’actualité au Québec depuis quelques années.

« On n’a pas inventé l’eau chaude au Québec dans les deux dernières années, dit-elle au sujet de l’appropriation culturelle. Ce n’est pas un concept nouveau en littérature. »

Elle estime que notre société bénéficierait d’une meilleure éducation à débattre, faire valoir des idées et respecter celles des autres, même celles qui suscitent un désaccord.

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