Billes

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Historique

L’origine du jeu de billes reste inconnue. Des billes d’argile ont été découvertes dans des tombes égyptiennes datant du début du IIIe millénaire mais il est difficile de faire un lien avec le jeu. La première apparition connue du jeu semble remonter à la Grèce antique où l’on pratiquait la τροππα / troppa ; le but du jeu était de lancer un maximum de petits objets ronds dans un trou. Pareillement, les Romains jouaient aux noix (nucibus ludere) ou à l’orca, jeu où il fallait lancer des noix ou des noisettes dans un vase ou un cornet à dés (orca en latin).

Entre le Moyen Âge et la Renaissance, la bille devient un objet artisanal en verre. Certains maîtres verriers vénitiens auraient en effet produit des billes au xive siècle. En bois ou métal, de forme grossièrement sphérique, elles sont alors appelées gobilles. Toutefois, malgré cette évolution progressive de la bille, ce n’est qu’au xve siècle que les jeux s’organisent et que les règles se mettent en place, de façon orale.

Au XVIIIe siècle, les billes s’arrondissent parfaitement. Les matériaux de fabrication, quant à eux, se multiplient ; tout d’abord en terre, la bille peut également être de verre, de pierre, d’agate, de marbre, etc.

Un peu d’histoire, Les Francs ne faisaient pas que la guerre, ils savaient aussi se montrer joueurs : la preuve, le mot bille vient du terme francique bikkil. Bien plus tôt, les Grecs anciens utilisaient déjà des osselets ou des olives, qu’ils nommaient tropa et qu’ils lancaient dans des trous. Les Romains, eux, se servaient de noix, ou de noisettes, c’était le jeu de l’orca. Quant aux Égyptiens, rappelle Charles Desbois dans son atelier de Mirabel et Blacons, ils se faisaient enterrer avec des billes : la plus ancienne aurait six mille ans. Au Moyen-Âge aussi on jouait, à la gobille en terre ; plus tard, elle est devenue bille en perdant son préfixe. Les billes ont suivi bien sûr le cours de l’histoire et des techniques, avec l’apparition de billes en porcelaine, en Bohème au XVIIe siècle, et en verre au XIXe siècle. Mais qu’elles soient taillées dans la pierre, puis soigneusement polies, qu’il s’agisse de délicates agates ou qu’elles possèdent les reflets mordorés de l’œil-de-chat, elles sont passées entre les doigts des écoliers du monde entier. Bref, entre les billes et les enfants, c’est une histoire qui dure, par delà les frontières : en Angleterre, on les appelle marbles car elles ont été réalisées un temps en marbre ; aux USA, selon la taille, on lance des kabolas, des steelies, jumbos, etc… Et rien, ni les pogs un temps, ni les tagamoshi ou les jeux vidéo ne semblent pouvoir un jour les faire disparaître.

A l’origine, les billes étaient faites en silex, en pierre ou en terre cuite. Des spécimens ont été trouvés dans différent sites archéologique à travers le monde; certaines d’entre elles, originaires de Rome ou de l’Égypte ancienne, se trouvent actuellement au British Museum. Dans certains livres il était dit que les romains jouaient au billes.

Au cours des siècles suivants, les billes étaient faites en pierre ordinaire ou parfois même en Marbre véritable. Les billes en porcelaines et en faïence ont fait leur apparition vers 1800, et quelque temps des billes en verre à Venise. Il a fallu attendre 1846, date à laquelle un souffleur de verre Allemand a inventé ce que l’on a appelé les ciseaux à billes, pour pouvoir accélérer la production et faire ainsi de la vente de billes une affaire rentable. Ces billes, de toutes les couleurs et aux motifs intérieur compliqués, devinrent extrêmement populaires en Europe et aux États- Unis.

La production en masse de billes d’argile débuta vers 1870, des deux côtés de l’Atlantique. Au cours des années 1890, apparurent les premières machines servant à la fabrication des billes de verre. Au début, ces dernières furent produites en petites quantités; mais lorsque la guerre 14-18 interrompit les exportations de billes, leur production industrielle s’accéléra en Amérique du Nord. Bon nombre de pays occidentaux et orientaux utilisent encore aujourd’hui la même technique de fabrication et les mêmes machines. A l’heure actuelle, on ne connaît en tout et pour tout que trois artisans fabriquant encore leurs billes à la main. L’une de ces séries modernes, faite à la main, est disponible à la «House of Marbles»et l’on peut encore parfois découvrir des spécimens plus anciens chez les antiquaires, mais de plus en plus recherchés par les collectionneurs, de tels spécimens deviennent de plus en plus rares. Une bille en marbre pur poli ou toute autre matière comparable et extrêmement précieuse et permet un tir de plus grande précision.

Mais elles sont coûteuses et donc rares. Les billes d’argile sont, elles, bon marché mais irrégulièrement taillées et peut attrayantes. Elles furent les plus courantes à un moment donné, mais par manque d’acheteurs elles sont aujourd’hui difficiles à trouver. De nos jours, l’on peut se procurer des billes de toutes sortes, mais celles de verre demeurent de loin les plus populaires. Le verre se prête bien à la fabrication industrielle et l’article est agréable à la vue et au toucher

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Les différentes technique pour jouer au billes

  • La pichenette : La pichenette est un coup roulé : sur la bille posée à terre, on détend d’un coup brusque l’index ou le majeur replié contre le pouce.
  • Le pointage : Pointer est la méthode la plus souvent utilisée pour tirer une bille sur le sol. Le pouce, placé derrière l’index, se détend pour projeter la bille à la distance requise. La main reste immobile et l’articulation du pouce est au sol. Le pouce se détend pour projeter la bille avec la force requise
  • Le calage : Caler est la méthode qui donne le plus de puissance à la bille jouée. La bille est placée entre l’index et le pouce, le dos des autres doigts touche terre. D’un coup sec, le pouce se détend et pousse la bille.

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Règles du Jeu

  • La Tic : Il existe beaucoup de façons de jouer aux billes. Le but du jeu peut être de lancer ses billes dans un trou ou de les lancer sur d’autres billes.
  • Le Pot : Il faut creuser un petit trou dans le sol ou utiliser un trou existant. Les joueurs se placent à environ 3 mètres du pot. Il faut tracer une ligne au sol qui servira de ligne de départ. Le but est d’être le premier joueur à atteindre les 110 points.
  • La Poursuite : On joue la poursuite à deux, le but étant comme à la tic de toucher la bille de l’adversaire.
  • La Pyramide : Chaque joueur joue plusieurs billes dans cette variante. Il faut être un minimum de deux joueurs et mettre en jeu deux billes par joueur.
  • Le Parcours ( le Tour de France ) : Dans cette variante il faut tout d’abord construire ou tracer un parcours. Cela peut être une piste tracée dans du sable. On peut y mettre des virages, des montées et des descentes et il n’y aucune limite de taille. Cependant, le départ, l’arrivée et les limites du parcours doivent être bien définies à l’avance. L’arrivée peut être un trou par exemple.
  • Le Mur : Le but de cette variante est de placer sa bille au plus près du mur pour remporter la partie. Il faut être au minimum deux joueurs.

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Les différents types de billes

Parmi les différents types de billes, il y a : la mini-bille, la bille, le calot le boulet, le mammouth et le boulard.

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Mais aussi différent types de famille de billes !

Les Araignées

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Les Chinoises

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Les Galaxies

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Les Essences

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L’Oeil de chat

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Les Pépites

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Source : Wikipédia

Crédits Photos : mesbilles.fr

Le Conservatoire du Jeu – Avril 2022