La liste: cinq films sur l'isolement

Scène de <em>Gravité</em>

1. Gravité (2013),  Alfonso Cuarón 

Un accident dans l’espace et voici une astronaute (Sandra Bullock) à la dérive, sans pouvoir rejoindre Houston… Avec Gravité, Alfonso Cuarón livre un long métrage très évocateur sur le triomphe de la volonté dans l’adversité. Pour le maître réalisateur, l’instinct de survie est plus fort que tout et il peut parfois mener à une véritable renaissance. Un film placé sous le signe de l’espoir. Éric Moreault

2. Seul en mer (2013), J.C. Chandor

L’isolation poussée à son extrême. Un navigateur se retrouve coupé du monde après qu’un conteneur eut heurté son voilier au milieu de l’océan indien. Qui est-il? D’où vient-il? Où va-t-il? Personne ne sait. En accord avec son thème, le long métrage se déroule dans ce seul lieu, sans dialogue. Robert Redford incarne cet homme seul avec lui-même qui lutte contre le désespoir. Éric Moreault

3. Wild (2014), Jean-Marc Vallée

Il y a Compostelle en Europe, et la Pacific Crest Trail aux États-Unis. Et une jeune femme (Reese Witherspoon) qui marche seule pendant 1600 kilomètres, loin des siens. Mais avec Jean-Marc Vallée à la réalisation, on ne s’ennuie jamais. Ce récit est celui d’une personne qui tente de se réinventer sur le sentier de la rédemption. Parfois, la solitude a du bon. Éric Moreault

4. Seul au monde (2000), Robert Zemeckis 

En termes de placement de produits, le transporteur FedEx et l’équipementier sportif Wilson ont frappé le jackpot avec Seul au monde : les deux compagnies sont intrinsèquement liées à l’intrigue du film, qui détaille les tribulations de l’unique survivant d’un écrasement d’avion. Tom Hanks a été nommé aux Oscars pour son interprétation de naufragé laissé à lui-même pendant quatre ans sur une île déserte, avec pour seul compagnon — et interlocuteur… — un ballon de volleyball. Geneviève Bouchard

5. Je suis une légende (2007), Francis Lawrence

Inspiré du roman de Richard Matheson, ce récit post-apocalyptique nous amène dans Manhattan complètement désertée, la population ayant été anéantie par un virus. La nature a repris ses droits dans la Grosse Pomme, où un seul homme (Will Smith) subsiste, lui qui semble immunisé contre la maladie transformant les humains en zombies. Heureusement, il a son chien… Sinon nous aurions sans doute eu droit à un film muet. Geneviève Bouchard